Le temps d'un tour

Le temps d'un tour

mercredi 19 mars 2014

BA byebye!


Comme prévu, nous avons pris l'avion pour remonter les 2500 kms qui nous séparaient de la capitale argentine. Nous en avons profité pour découvrir Buenos Aires en trois jours, avant notre passage en Suisse. Nous avons beaucoup apprécié cette grande ville à l'atmosphère décontractée et avons profité de nos derniers moments sur le continent sud-américain pour lui dire "adios" comme il se doit. 
Retour en avion de Rio Gallegos à Buenos Aires, les vélos sont emballés, il ne peut plus rien leur arriver (ou presque...).


Des petits bars à chaque coin de rue, toujours bienvenus!


Monsanto et son Roundup font jaser en Argentine. Il faut dire que le pays est un des "greniers" principal de denrées transgéniques diverses, causant de sérieux problèmes de santé à la population.


Le "new" BA.

Une vielle boucherie transformée en restaurant, le concept fait l'unanimité. Nous patienterons 40 minutes avant d'obtenir une table...(heureusement, les serveurs connaissent la chanson, et nous offrent un verre de rouge, histoire de rendre l'attente plus sympathique!).

Avec un si beau carrelage d'époque, difficile de faire faut bond à la spécialité...

-Un petit bife de chorizo de 650 gr Monsieur Charrière ?
- OUI bien volontiers, merci l'argentine de me faire découvrir de telles quantités.

Les jeux sont bientôt terminés sur ce continent.

Une visite du stade de la Boca, le club mythique de Buenos Aires.

Le quartier de la Boca et ses maisons colorées.

Toujours dans le quartier de la Boca, un gaucho séduit grâce à son foulard et ses claquettes... une danse folklorique argentine avec un air quelque peu espagnol.

La légende est toujours là.

Ahhh... le Tango à BA, c'est toute une histoire, que dis-je, une manière de vivre! 

Voilà, c'est avec cette dernière image que nous quittons BA. Très nostalgiques, nous prenons congé du continent, avec l'envie d'y retourner un jour et surtout avec tous nos souvenirs qui ne cessent de vibrer dans nos coeurs. America del Sur, gracias y hasta luego!

jeudi 13 mars 2014

Les derniers paysages sud américains

Fidèles amis lecteurs, bonjour!
On peut commencer par vous faire nos plus plates excuses,  ce blog n'a pas été mis a jour depuis bien trop longtemps... il faut dire qu'en l'espace d'un mois,  nous avons bouclé notre périple sud-américain, effectué un passage éclair en Suisse, et entamé une nouvelle cyclo-aventure en Asie du Sud-Est. En différé et en résumé, ça donne ça:

Pour rafraichir les mémoires, nous avons laissé nos bicis (momifiées) à Rio Gallegos pour l'espace de deux semaines, le temps de retrouver notre ami Patrick et sa copine Alice à Ushuaia. Afin d'atteindre la ville du bout du monde, on a effectué un trajet en stop (avec 3 conducteurs différents, dont une nana qui conduisait sans freins... à qui on a vite dit ciao!) et traversé le célèbre Détroit de Magellan, que voici.

Très franchement, la ville d'Ushuaia (prononcez ousouaia) n'a rien d'exceptionnel, si ce n'est sa situation et son histoire. En effet, l'Antarctique ne se trouve qu'à quelques mille kilomètres de là, ce qui attire déjà pas mal de touristes friqués. Ensuite, c'est vrai qu'une ville à l'extrémité australe du continent, après des km de pampas, même si on t’avertit qu'il n'y a rien de spécial, bein t'as envie d'aller voir... histoire de vérifier que ce qu'on te dit, c'est vrai. Ou histoire de pouvoir toi aussi en parler. Ou juste parce que cette ville est "au bout du monde" et que cette idée t'attire. Bref. Nous, on en regrette pas du tout d'y être allés, on a compris plein de trucs sur le peuplement de la Patagonie (et du continent), et les "découvertes des différents explorateurs européens, grâce à ses musées.


Tout arrive par cargo.

Une fois nos deux amis récupérés à l'aéroport, on décide de se faire une petite virée d'une demi-journée en bateau à voile (sauf qu'il n'y a pas de vent ce jour-là) jusqu'à une île de la baie, pour y découvrir une flore étonnante et une faune variée. On recommande vivement cette ballade, sur l’ile H.



Cormorans

Mousses, lichens,  fleurs miniatures et  tapis végétaux divers. La flore est très différente de ce dont on a l'habitude, et atteste d'un climat encore bien humide, mais déjà relativement polaire.



On part pour une marche de deux jours dans la réserve d'Ushuaia. Comme il a pas mal plu les jours précédents, le sol est boueux, et du coup, faut se gaffer de ne pas glisser en traversant les rivières... (une chaussure mouillée pour Aline en tout et pour tout).


On monte nos tentes au bord de ce lac de montagne. C'est beau mais très humide et un rayon de soleil ne ferait pas de mal. C'est pas encore pour maintenant!

Il a fallut attendre le Chili pour bénéficier des rayons du soleil! Voici Torres del Paine, un parc national très connu et très très en vogue en ce moment.


La fine équipe.

Un sacré vent nous amène de l'air bien froid du Glacier Grey.


Une fois de plus, on trouve ces glaciers qui finissent dans l'eau complètement fou!

Donc évidemment, chaque aventure a son côté philosophique. A Torres del Paine, plusieurs imbéciles ont réussi, en tentant de cuisiner avec leurs réchauds, à foutre le feu à la forêt environnante, créant du coup une catastrophe environnementale et tirant la sonnette d'alarme. Par conséquent, le touriste lamda doit respecter tout un tas de règles, telles que dormir entassés dans des campings payants, ou cuisiner à 50 dans une salle de 25m2. Pour nous, le côté naturel de la chose se trouve légèrement atténué. On ne peut s'empêcher de s'énerver, mais en même temps, le tourisme (qu'il soit de masse, backpacker ou cyclo) n'a-t-il pas un prix à payer?

Le spectacle est saisissant et du coup, on en oublie nos considérations philosophiques...

Et hop, viens que j't'accroche un immense glacier suspendu par-ci par-là.

On se lève avant l'aube pour éviter de croiser quelqu'un toutes les deux minutes, le laisser passer et prononcer "hola" un nombre incalculable de fois. Ceci explique les valises sous nos yeux...

Les tours depuis la Valle Frances.




Encore de majestueux vautours qui planent au-dessus de nos têtes et nous donnent le tourni.

Et les Torres. Le temps commence à se gâter sérieusement, et on décide de mettre les bouchées doubles ce quatrième jour, afin de quitter le parc au plus vite. On n'a pas eu tord, en se retournant plus tard, on ne voyait déjà plus les tours.