C'est le Pérou: jusqu'à Cajarmarca

Cette fois-ci, les nouvelles sont en temps réel.

Après avoir parcouru environ 1200 km à vélo en Equateur, nous avons passé la frontière pour le Pérou sans encombres, le douanier nous a donné un visa de six mois, en profitant de sortir son plus bel allemand (incompréhensible!).

Nous sommes descendus tout doucement jusqu'à Piura, proche de la côte pacifique, en traversant une région bien sèche où la vie ne doit pas être facile. Pour rejoindre Piura, nous avons emprunté un bout de la panaméricaine et cette expérience ne nous a pas donné envie de poursuivre à vélo sur cette route, raison pour laquelle, nous avons pris un bus (via Chiclayo) pour à nouveau se retrouver dans les Andes à Cajamarca. 

Cette ville a vu disparaître un des derniers chefs Incas, détenu pendant plusieurs mois par les espagnols. Après plusieurs mois d'offrandes dans le but de récupérer leur chef, les Incas n'ont eu que leurs yeux pour pleurer, cas les espagnols l'ont finalement cruellement torturé. Le monument dans lequel il était détenu est le seul vestige inca de la ville. A l'époque, ses murs ont été recouverts deux fois d'argent et une fois d'or. Ils étaient riches ces Incas, mais les espagnols ont tout pris et marquent le début du déclin de l'ère Inca.Voilà pour la petite histoire.

Nous avons profité de notre arrivée très matinale avec notre bus de nuit pour faire un tour aux Bains des Incas, source thermale soi-disant aux vertus bienfaitrices. C'était drôle mais un peu crado! Après quelques visites culturelles et la mise à jour de notre blog, nous nous préparons à entamer un nouveau périple qui s'annonce aventureux afin de rallier Huaraz, dans la Cordillère Blanche. Cela va nous prendre quelques semaines, donc on vous dit: Hasta Luego! Merci pour vos commentaires et vos nouvelles, qui nous réjouissent à chaque fois!

Faut bien qu'ils en plantent du riz, avec tout ce qu'ils en bouffent...

Souris, t'es à Tombo Grande!

Mototaxis en veux-tu en voilà. Ça aussi, c'est une mode.

Traversée désertique. Y fait soif ici!

Vive la faune locale!

Mais le truc qui pousse le mieux, c'est les ordures.

En attendant le bus à Chiclayo, on a 7 heures pour converser, et c'est pas difficile!

Centre de Chiclayo.

Grâce à une de nos rencontres, on fait les fonds de cave....pour notre plus grand plaisir!

Un petit bout de poulet? - Oui, merci!!!

Pas toujours simple de mettre les vélos dans le bus. Mais ça s'passe avec le sourire.

Les rues colorées de Cajamarca.

La Plaza de Armas, trace coloniale.