Le temps d'un tour

Le temps d'un tour

jeudi 19 septembre 2013

De Cajamarca à Cachicadan

Salut c't équipe! Ça y est on est dans la Cordillera Blanca, après 12 jours de vélo à travers les Andes. On s'en est mis plein les yeux, et plein les cuisses aussi! Voici un petit aperçu de la première partie du voyage, de Cajamarca au bled paumé de Cachicadan.

Petite étape septentrionale pour commencer, en direction des ruines pré-incas de Cumbemayo. 20 km de piste et de montée, mais c'est jo-li.



Dodo sur le champs d'un aimable paysan, au bord d'une lagune.


Le roulement de Cédric n'étant plus d'origine, il nécessite attention et ajustements réguliers...






Pas âme qui vive à cette heure de l'après-midi.


Mais toujours un truc à lire sur les murs.



Ahhh, enfin un Rio pour se décrasser! Le pont a l'air top mais faut pas s'y fier, quand on est dessous et qu'un camion chargé à coin passe dessus, on fait moins les malins.

  On est redescendus dans la vallée de San Marcos à 2000 mètres. C'est très vert et il est impossible de poser notre tente. L'agriculture occupe tout le territoire, les champs sont délimités par des barrières et les gens ont l'air peu commodes. On finit par nous indiquer un endroit où il est possible de crécher, à la casa communale. La voisine fout la trouille à Aline en lui racontant que des méchants messieurs volent les gens et le bétail pendant la nuit et que c'est dangereux par ici... heureusement que son mari vient nous rassurer un peu plus tard; il organise des "rondas" avec d'autres vaillants compatriotes toutes les nuits pour assurer la garde! "No se preocupe"! On dort sur nos deux oreilles, entre deux sifflements bizarres attestant de la bienveillance de notre voisin.


Flower power


Ce soir le chef vous propose son omelette andine sur lit de tomates, accompagnée de riz, évidemment.


Pour remonter à Cajabamba, on emprunte une bonne route. C'est tranquille et les paysages sont beaux.


Les studios sont fermés on dirait...


Faut dire que c'est assez paumé...


Parfois la route se transforme en piste, mais rien de bien méchant.


Par ici, la plupart des gens nous regardent béatement quand on passe et qu'on leur dit bonjour. Mais la vieille grand-mère et sa petite fille chez qui on va poser notre tente sont tout le contraire, fait plaisir!



La place des armes de Huamachuco.


"Hé les gringos, vous pouvez prendre une photo de nous?", comme ça on peut aller à l'école avec des histoires à raconter à nos copains...


Mmmmh, vous sentez le soleil de fin de journée qui vous caresse le visage? Cette douce odeur d'herbe séchée, cette petite brise si agréable et ce sentiment de liberté qui vous envahit à chaque fois que vous fixez l'horizon qui s'étend à perte de vue? Et bein non! A quelques 500 mètres derrière Cédric qui prend la photo, y'a une douzaine de pelles mécaniques qui s'acharnent sans relâche à peler la terre, la déplacer, l'analyser et la refourguer à la nature. C'est une entreprise canadienne qui possède une concession pour extraire de l'or. Ici les travailleurs péruviens font du 2 fois 12h et ont droit à une semaine de congé tous les 21 jours. De quoi nous remettre en place les lundis matins (enfin, nous pas en ce moment...).



Mais on a quand même été super bien accueillis par Rosalia et sa famille, qui était toute contente de nous montrer comment on file la laine par ici. On peut dire qu'elle a la main!


Et son fils qui avait des devoirs d'anglais pour la semaine d'après en a profité pour prendre des cours privés avec Aline, qui a pu se faire une idée plus précise du niveau de l'enseignement péruvien... ils sont pas sortis de l'auberge ces peruanos! Le pauvre diable, il ne sait pas la signification de "cook" mais il doit en faire une phrase au présent continu et au passé.


Au petit matin, on entame la montée pour atteindre un col à 4128m, c'est magnifique, mais ça souffle! On décide d'emprunter une piste qui coupe à travers les montagnes (et ne nous fera certainement pas gagner du temps, mais une fois de plus, c'est jo-li) pour rejoindre Cachicadan.



Les paysages sont à couper le souffle mais la route se gâte, gros pêleux à la descente.


Rasta lama.


Ça ressemble à la Gruyère en plus sec et sans Gruyère...



Rien de tel qu'un bon ptit déj au soleil...


A Cachicadan, tu peux tout faire, te baigner, aller à l'hôpital, prendre une ambulance, aller sur internet, appeler des gens et manger. Sauf que c'est tellement paumé que les bains sont bruns, l'hôpital c'est un dentiste, l'ambulance elle est partie, internet c'est quoi ça?, appeler appeler... appeler qui? et manger, vaut mieux parfois faire l'impasse...

















1 commentaire:

  1. Exceptionnelle, la photo du coucher de soleil au bord de la lagune... entre autres photos remarquables. Je note le lama très laineux...

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